Vallée des Merveilles (jour 1) : Tende - Casterino - Bergerie de Fontenalbe - Casterino

Une journée pour s'y rendre, une journée pour en revenir. Je devais prendre l'avion au départ de Lannion, correspondance à Orly, pour atterrir à l'aéroport de Nice en milieu de matinée. Je devais enchainer avec une demi-heure de bus jusqu'à la gare de Nice, puis à 12h40 avec deux heures dans le train des Merveilles jusqu'à Tende pour arriver à 14h39 (le voyage en train est très sympa, on commence à prendre plein les yeux). Mais je ne savais pas comment me rendre ensuite à Casterino, le point de départ de la randonnée.

En effet, jusqu'à la fin de la période estivale, les cars de la ligne TAD de la Roya circulent de manière régulière. Après l'été, le transport se fait à la demande mais il faut appeler au moins une journée à l'avance si on veut avoir de la place. N'ayant pas pris mes précautions, on ne m'a proposé qu'une desserte deux jours plus tard ! Je ne pouvais évidemment pas attendre alors j'ai décidé de me rendre quand même à Tende et de voir comment rejoindre Casterino ensuite à l'arrache en prenant toutefois au préalable quelques renseignements à l'Office de Tourisme.

Malheureusement, les hotesses de l'Office de Tourisme se sont révélées incapables de me donner un itinéraire complet pour me rendre à Casterino. Faute de temps, j'ai renoncé à visiter la petite ville de Tende et j'ai pris le train Italien pour Saint-Dalmas de Tende afin de remonter en stop jusqu'à Casterino. Coup de bol, malgré le peu de circulation, j'ai rapidement été pris et je suis arrivé vers 17h.

Il me fallait maintenant trouver un lieu de couchage. Sur les conseils de mon chauffeur, je me suis rendu dans une petite auberge jusqu'à ce que je vois les tarifs seulement arrivé dans la chambre : 90€ la nuit sans repas ni petit-déj' pour une toute petite chambre sans confort. J'ai restitué immédiatement la clé et à partir de la carte j'ai décidé d'improviser une montée pour dormir au refuge de Fontenalbe qui ne se trouvait finalement qu'à une petite heure et quart. Le sentier sert à la fois de piste pour les 4x4 et de parcours pour les vaches qui rentrent le soir.

De fait, sans être particulièrement difficile, le sentier est assez casse-patte, surtout pour un premier soir après tous ces trajets. Néanmoins, la montée reste relativement agréable même si le paysage promet de ne pas être le plus beau des prochains jours. Du refuge de Fontenalbe, je pensais récupérer un autre sentier qui semblait plus sauvage que celui que j'avais prévu au départ.

Évidemment, ce que je n'avais prévu et qui n'était indiqué nulle part, c'est que le refuge est fermé depuis au moins deux ou trois ans. Je l'ai appris en arrivant à l'embranchement de la bergerie, j'ai bien tenté d'y dormir mais la bergère m'a opposé une fin de non-recevoir. Du coup je n'ai pas franchement eu le choix, il a fallu que je redescende au fond de la vallée et je devais encore trouver un hébergement (et puis je ne pouvais pas revenir à l'auberge).

Arrivé en bas, je suis allé vers un hôtel en apparence plus huppé, les Mélèzes. Finalement, j'ai eu une chambre tout confort avec repas du soir et petit déjeuner inclus pour 50€ (je lui ai demandé les tarifs à l'avance et elle m'a surclassé vu qu'on est en basse-saison). Le repas consistait en des ravioles farcies de petits légumes sauce aux champignons, magret de canard aux légumes et tarte aux myrtilles ! Ensuite, j'ai d'abord profité de prendre une bonne douche chaude le soir et le matin, les dernières avant le retour. Enfin, j'ai profité du petit-déjeuner copieux pour prendre des forces avant d'aller marcher.

Bilan marche de la journée (parcours en rouge sur la carte).

• Casterino - Bergerie de Fontenalbe : 398m de dénivelé positif (1h)
• Bergerie de Fontenalbe - Casterino : 398m de dénivelé négatif (3/4h)

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